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3 questions à Dylan Thiefaine, lad-driver et jockey passionné
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3 questions à Dylan Thiefaine, lad-driver et jockey passionné

10 novembre 2021

Dylan Thiefaine, 27 ans, est lad-driver dans une écurie de chevaux de trot à Sailly-au-Bois (62). Il porte également la casquette de jockey 1 à 4 fois par semaine.

Photo de couverture de l'actualité

Durant son enfance, Dylan se rendait sur les champs de courses hippiques accompagné de son grand-père. À la maison, la famille regardait souvent les compétitions à la télé. C’est à l’âge de 11 ans que le jeune homme a eu un véritable déclic pour les équidés, en montant à cheval pour la première fois, lors d’une colonie de vacances. Il nous raconte son parcours et ses métiers de lad-driver et de jockey.

Quel a été votre parcours scolaire et professionnel ?

« À l’âge de 13 ans, j’ai intégré une classe de 3ème à la Maison Familiale et Rurale (MFR) de Beauregard à Clairfontaine dans l’Aisne (02). J’ai par la suite obtenu un brevet d’études professionnelles (BEP) activités hippiques entraînement du cheval de compétition. Je me suis tourné vers le trot plutôt que le galop : je recherchais un maître de stage et mes grands-parents connaissaient un entraîneur de chevaux de trot qui a accepté de me prendre. J’ai rapidement obtenu un emploi de lad-driver après mes études. L’expérience compte beaucoup dans ce milieu pour obtenir un contrat. Outre le contact avec les chevaux, j’adore l’adrénaline que m’apportent les courses et la vitesse et je suis heureux d’avoir fait de ma passion mon métier. »

En quoi consiste votre métier de lad-driver ?

« Ma mission est de préparer les chevaux à la compétition. La journée de travail commence à 7h du matin. On nourrit d’abord la quarantaine de chevaux qui sont accueillis dans l’écurie. Nous amenons ensuite tour à tour chaque lot, composé de 6 chevaux, dans un tourniquet pour l’échauffement. Pendant qu’une équipe s’occupe des chevaux, l’autre équipe nettoie les litières. L’entraînement se poursuit toute la matinée pour chaque lot où on travaille le cardio et la vitesse. Le cheval effectue 2 tours de piste puis court à fond sur les derniers 200 mètres. L’après-midi est consacrée aux soins des chevaux : on vérifie les blessures éventuelles, on s’occupe des pansages (brossage et nettoyage des chevaux)… On emmène les chevaux en pâturage pour les nourrir et puis la journée se termine vers 16h. Quand j’ai du temps libre, je bricole des abreuvoirs, des mangeoires… Il y a toujours à faire, c’est bien d’être force de proposition. »

Un conseil à donner pour réussir dans le milieu des courses ?

« Il faut être persévérant et ne jamais baisser les bras. Grâce à ma licence sportive de jockey, je participe également aux courses dont le nombre est variable chaque semaine. C’est difficile de remporter une épreuve car nous pouvons être jusqu’à 18 compétiteurs sur la ligne de départ ! C’est un travail d’équipe entre le cheval et le professionnel. Il faut bien connaître son cheval afin de lui donner la meilleure place dans le peloton. Dans le trot, il faut veiller à l’allure du cheval : s’il court trop vite (plus de 15 foulées), on peut être disqualifié ! Outre le fait de gagner de l’argent, mon but est aussi de participer à la renommée de l’écurie de mon employeur en gagnant le plus de courses possibles. La ponctualité est aussi très importante car les chevaux n’attendent pas et nous sommes à leur service ! Enfin, avoir une bonne condition physique est primordial car les courses restent un sport équestre. »

 

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